Nous devons quitter Bhaktapur pour nous rendre à l’aéroport en taxi. Eh oui, nous quittons le Népal et nous retournons en Inde, car demain, nous devons retourner en France.
L’aéroport de Katmandou, c’est un peu n’importe quoi : on a beau passé dans un scanner, les sacs double fois passés aux rayons X, on a droit à maintes fouilles physiques sans parler de celles du sac. Malgré ça et des avions dans un état douteux, mais malgré ça, on pourra apercevoir les hauts sommets du Népal qui dépassent les nuages…
Delhi… Bon, on aura droit à des douaniers pas très futes-futes encore (enfin, toutes mes expériences avec les douanes indiennes, les hôtesses de l’air ou l’aéroport indien, je n’ai eu que des embêtements….)
De même que la première fois, nous reprenons le bus pour se rendre au Namaskar, guesthouse un peu miteuse niveau propreté, mais qui est un peu moins chère que les autres, et surtout qui s’occupe de vous trouver un taxi quand votre avion est très tôt le lendemain matin.
Allez, ceci fait, profitons de notre dernier après-midi en nous perdant dans le chowk ! Et quand on dit se perdre, autant dire qu’on était sacrément perdus ! Le ciel noircissait à vue d’œil, on entendait le tonnerre gronder et c’est en arrivant à la station de métro du retour que l’orage éclate. Mais quel orage !
Des trombes d’eau tombent. La saison des pluies commence. En attendant que cela se calme, on goûtera un lait chaud sucré, boisson locale bien aimée. Ca n’est pas mauvais du tout, et surtout ça réchauffe car nous sommes un peu trempés face à cet orage qui s’arrêtera au final rapidement, juste le temps qu’on prenne une douche et que l’on se sèche.
L’air est frais, la poussière omniprésente est tombée et nous laisse en paix. Une résurrection, même s’il n’y a plus d’électricité ! On essaie d’éviter les nombreuses flaques d’eau (sans forcément réussir). Les gens sortent de nouveau. La soirée se terminera par l’acquisition de 4 housses de coussins.
C’est la fin… On se retrouve dans un café pour régler quelques détails sur nos places d’avion le lendemain… Dernière courte nuit à Delhi…
Epilogue
La chaude nuit m’a laissée éveillée jusqu’à 4 heures du matin. On se préparera dans le silence et nous prendrons notre taxi que notre guesthouse nous avait réservé. Peu de monde sur les routes, l’air lui est frais et fait du bien.
On arrivera à l’aéroport en bonne forme et notre passage en Inde se conclura avec maintes fouilles et contrôles, avec nombre de tampons pour indiquer que nous avons été vérifiés. Mais ça a beau dire que ça a déjà été fait, on y n’y réchappera pas encore et encore.
Nous passerons par Muscat, comme à l’aller pour finalement bien atterrir à la maison. La fatigue partie, on peut consulter notre tête pleine de souvenirs touchant les cinq sens…