On s’est baigné dans les bains romains.
On a vu un pont et mangé des glaces.
On a visité Gibraltar, on a fait 21 kilomètres. On a visité un tunnel pour faire la guerre et on a vu des macaques.
On a aussi marché 15 kilomètres dans une autre ville.
On a fait des tunnels en sable. On a vu une étoile filante.
Cette semaine, nous avons visité plusieurs villes où nous avons fait environ 14 kilomètres. Là-bas, nous avons eu des glaces. Un autre jour, nous nous sommes baladés à Gibraltar pour nous promener sur le Rocher où on a vu plein de macaques de Barbarie. Un autre moment dans la semaine, nous nous sommes baignés dans des thermes où l’eau était glacée. Plus tard dans la semaine, nous sommes allés sur une plage où nous avons fait des châteaux de sable et creusé des tunnels.
Pour des raisons pratiques, à présent, je reprendrai les textes que je publie sur Polarsteps, n’hésitez pas à nous suivre pour les avoir en direct ! (avec tout plein de photos aussi)
Pour voir plus de photos, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page Facebook et/ou Instagram !
Lundi
Ouh ! Que ça souffle ce matin ! Et on est dans le brouillard ! Ce n’est donc pas la peine de penser à une nouvelle petite balade dans le parc ! Sam espérait avoir le relief dégagé avec tout ce vent, on dira que ce sera pour une autre fois !
Nous descendons donc de notre montagne pour nous rendre à Antequera. Surprise, il fait beau là bas !
Il y a de beaux tumulus et dolmens à voir. C’est un vrai bazar pour s’y rendre et malheureusement, le site est fermé le lundi.
On se trouve un parking pour visiter cette ville aux petites rues pittoresques jusqu’à une grande église et le château qui surplombent la colline. Ça souffle extrêmement fort !
Arrivés tout là-haut, on apprend que le château est fermé car des arbres du parc sont tombés à cause du vent. Ce n’est pas notre jour pour les visites ! On aura quand même aperçu les ruines d’anciens bains thermaux romains en contrebas qui ont servi jusqu’au Ve siècle.
Bon, tant pis, on aura quand même marché 5Km dans les rues, acheté notre pain du midi. Plus qu’à trouver un endroit où manger sans que le vent nous fasse nous envoler !
Bon…
Après notre visite en ville, on s’est un peu éloignés pour trouver un coin sympa où manger…
C’était sans compter le vent !
En effet, il était déjà très fort ce matin et il n’a cessé d’enfler ! Il y a eu de ces rafales.. !
On a fini par se garer au milieu des oliviers. On s’est réfugiés derrière pour manger et préparer les sandwiches en gardant le toit baissé tellement ça volait dans tous les sens !
On a fait ensuite école, le temps que ça se calme. Quand on est ressorti de Wall-E, il y avait quand même une grosse branche d’olivier qui a craqué et volé non loin ! Mais ouf, enfin, le vent ne hurle plus dans nos oreilles !
On continue la route cette fois-ci pour trouver un bivouac dans une vaste clairière tout en nous approchant de la ville de Ronda (où nous ferons notre lessive !)
Jarod apprécie de pouvoir jouer dehors après sa douche, merci l’heure d’été ! Sam n’est pas en reste, il a réussi à trouver des nodules de fer ! Ça peut plaire à notre futur forgeron-ingénieur-alchimiste en herbe !
On espère cette fois-ci, c’est la bonne, que la pluie et le vent prennent enfin leurs vacances !
Mardi
Une nuit sans vent et presque pas de pluie ! On s’est réveillé avec le chant des oiseaux, même si hier soir, Sam pense avoir entendu un loup. Après vérification, il y a bien des loups en Espagne, les loups ibériques, mais ils ne sont pas dans notre forêt, plutôt au nord ouest de l’Espagne. (Et à priori, Ruby est plus grosse qu’eux ! ).
Après quelques ramassages de nodules de fer (encore )(je sens que ça va être dur de limiter une fois l’océan traversé ), nous partons pour la ville de Ronda.
On commence par la session linge et école, puis les courses ! Ce programme de fifous nous amène déjà à plus de 13h30….
On décide de laisser Wall-E garé sur son parking, on emmène notre pique-nique et nous marchons jusqu’au centre-ville de Ronda, situé à 2km de là.
Le soleil décide de nous rejoindre dans notre programme et on visite cette jolie ville après avoir mangé au point de vue (on termine de manger à 15h30, on fait repas et goûter en même temps, notre nouveau concept ).
La ville possède une très jolie arène de corrida avec un parc attenant. Il y a sur le sol les portraits avec autographes de sûrement célèbres toréadors… ça a l’air d’être une grande fierté locale, même si par conviction, on n’ira pas regardé de corrida.
Mais c’est en marchant non loin qu’on découvre ce qui fait la particularité de Ronda. La ville est coupée en deux par un énorme gouffre. De ce fait, un immense pont aux belles arches permet aux deux bouts de la ville de se rejoindre. Tout le long des falaises du gouffre, on peut également admirer et parcourir les anciennes fortifications en ruines.
Évidemment, ça veut donc dire aussi grimper beaucoup d’escaliers, de les descendre et de regrimper à nouveau . Plus besoin de cours de steps, on va avoir des cuisses en béton .
Nous terminons ce petit tour par une petite glace. Cette fois-ci, Esteban abandonne sa vanille pour tester le goût Kinder Bueno. Jarod goûte enfin le parfum « schtroumpf » (ici, c’est « pitufo » je crois). Sam reste fidèle à la « nata » et je tente le sorbet à la mandarine (mais je lui préfère la grenade).
Plus qu’à trouver un endroit pour passer la nuit (et plier et ranger le linge ).
Mercredi
Ce matin, c’est réveil dans le brouillard. Avec le vent, ça fait bien frisquet ! Surtout qu’on commence par la douche . Ce soir, on prévoit de dormir sur un parking à Gibraltar, donc on ne pourra pas se laver dehors. Ceci explique cela, mais ça réveille !
Après le petit déjeuner, nous descendons de notre montagne et bonne surprise : il y a du ciel bleu sous le nuage ! On accueille le soleil avec grand plaisir.
Première mission : trouver de l’eau. En effet, on va s’attaquer à une région très touristique et tout deviendra payant. On fait nos réserves quand c’est encore gratuit !
Il paraît qu’il y a une fontaine à Gaucin. On se rend donc dans ce petit village fortifié. La fontaine n’est malheureusement pas accessible, donc il faudra en trouver ailleurs. Mais on en profite pour se promener dans cette petite ville de montagne aux rues pavées et fortifiées (il y a même un château !). Les plantes sont en fleurs et maintenant que le temps se radoucit, cela devient beaucoup plus agréable de se balader.
Ceci dit on doit trouver de l’eau. Il y a une aire à Casares. On doit faire un petit détour mais tant pis ! On trouve notre eau, et on discute aussi avec un couple de bretons (Oui les bretons sont partout dans le monde ! ).
Après manger, on se balade dans cette ville, plus grande que l’autre mais tout aussi blanche et escarpée. Ses petites ruelles pavées agrémentées de plantes vertes luibdonne des allures de village grec. En plus, les vautours et les cigognes nous survolent.
Au détour, d’un chemin, un petit chat roux viendra faire des câlins aux garçons pour le plus grand bonheur de Jarod. Puis, plus tard, c’est au tour d’une petite chienne yorkshire de nous suivre. Elle voulait tellement jouer avec les garçons qu’elle nous a suivis une bonne partie du chemin. Esteban et Jarod commençaient à vouloir l’adopter . Et vu comme elle nous suivait partout, sans collier, un peu maigre et sans le poil lustré, on se demandait comment on allait faire…
On se pose pour faire école avant de reprendre la route, car le temps file à toute allure !
Après notre moment studieux, nous quittons notre petit village pour prendre une piste nous menant à une source chaude, utilisée autrefois par les troupes de Jules César.
Alors, « chaude » est un bien grand mot. Elle est fraîche quoi ! Une vingtaine de degrés. Mais cela doit être bien agréable en été. Le lieu est de plus bien sympathique. Composé d’un premier bâtiment qui protège les restes historiques, on dirait une piscine couverte ! Les hauts murs l’entourant permet d’être protégé du vent et grillé ensuite au soleil pour sécher ! Puis, le cours d’eau s’évase et prend sa liberté entre quelques pierres restantes et plusieurs bassins. L’eau est belle et limpide.
Les garçons trempent les pieds et Sam et Jarod finissent par se baigner entièrement !
À présent, direction la Marina au pied de Gibraltar !
Jeudi
Le soleil n’est pas encore tout à fait levé lorsque le réveil retentit. Le vent a soufflé dans un mât de bateau toute la nuit… mais il faut se lever si on veut profiter du rocher. En effet, notre parking à la Marina est valable 24h (enfin sauf si on veut payer plus), donc il faut en partir à 19h16 dernière minute !
On se prépare avec un bon petit déjeuner, on fait les sandwiches, on prend les goûters et c’est parti !
On marche jusqu’à la frontière à pied. On montre nos passeports, une première pour les enfants ! Première cabine téléphonique rouge, ça y est, nous sommes au Royaume-Uni ! Puis… on traverse… la piste d’aéroport ! Si si ! Pas d’avion à droite, ni à gauche, on peut passer !
C’est déjà le grand choc : beaucoup de monde, beaucoup de voitures, pas beaucoup de place, beaucoup de travaux et de bruit dans tous les sens… ça nous change de nos grands espaces sauvages !
On commence par faire « un tour » en ville, et c’est la déconfiture. Grands immeubles bétonnés sans aucune harmonie avec le rocher qui surplombe la ville, même les plages de loisirs le sont. Il n’y a aucun espace pour les piétons et les voitures nous frôlent à chaque fois. Sans compter qu’on grimpe, puis on redescend en faisant de grands tours car il y a peu de chemin pédestre une fois qu’on quitte le centre-ville.
La visite de la ville en elle-même nous a beaucoup déçus : nous ne lui avons trouvé aucun charme.
On commence alors la grande ascension du rocher pour atteindre la réserve naturelle qui se situe au sommet.
Moi qui pensais qu’on allait être plus tranquille niveau voiture en voyant le panneau « interdit aux voitures sauf autorisées »… que nenni ! Tous les taxis bourrés de touristes sont autorisés . Ils roulent à toute allure sur des toutes petites routes et commencent à klaxonner lorsque ça n’avance plus quand leurs confrères s’arrêtent pour montrer les singes – ce qu’ils font 5 minutes après quand ils arrivent au même point. Et pas de chemin piéton sécurisé… alors qu’on est dans une réserve naturelle ! C’est vraiment le genre de détails qui me fait grincer des dents.
Bref !
Sous le temps changeant (on se sera pris une bonne averse quand même), nous arrivons à la première « attraction » de la réserve. En effet, une fois les billets achetés, il n’y a plus qu’à monter les bracelets donnés pour accéder aux différents centres d’intérêt. Attention les jambes, faut avoir de bons mollets ! (Ou beaucoup de sous pour payer le taxi ).
Nous entrons donc dans la St Michael’s Cave. Avant, on pensait qu’il s’agissait d’une grotte sans fond. Elle est majestueuse avec de beaux stalactites et stalagmites qui se rejoignent. Certains sont classés car la grotte a servi de lieu d’entraînement pour les militaires et pompiers. À présent, ils se servent de la grotte comme auditorium et nous avons eu droit à un spectacle sons et lumières à la fin de notre visite.
On continue de grimper sous la pluie, jusqu’à arriver au skywalk. Là, Sam a le vertige mais sous la pluie battante, nous apercevons nos premiers macaques de barbarie de Gibraltar ! Ici, ils sont semi-sauvages et gare au sac qu’ils ont associé avec la nourriture ! De loin, c’est plutôt chouette à observer, jusqu’à ce que deux singes se chamaillent, se courent après et sautent sur le skywalk en face de nous ! ça surprend ! Surtout qu’ils n’arrêtent pas de bouger dans tous les sens, s’amusant avec les parois en verre qui les font glisser. À priori, ils trouvent ça très rigolo !
Non loin, il y a un endroit où les employés de la réserve leur laisse de la nourriture, pour éviter qu’ils aillent se servir eux-mêmes sur les touristes et on pousse jusqu’à la station de téléphérique où l’on verra des ruines de bâtiments militaires (le rocher est truffé d’installations militaires).
On redescendra par un escalier abrupt rénové appelé Charles V Wall, avant d’aller sur le pont Windsor. C’est rigolo ce pont… parce qu’à faire joli (et tanguer au vent), il ne sert pas à grand-chose vu qu’il y a bien un beau chemin le long de la falaise…
On continue de marcher, cette fois-ci en grimpant, tout en regardant les singes se faire des papouilles ou siester au soleil qui est revenu.
On grimpe jusqu’au tunnel du Grand Siège. À priori, c’est lui qui a commencé la tradition de creuser la montagne pour en faire une place armée lorsque les Espagnols ont tenté de reprendre Gibraltar aux Anglais à qui ils l’avaient cédé. Les Anglais ont donc décidé de creuser la montagne pour y mettre des canons et tirer en restant en assez bonne sécurité. Au fur et à mesure du temps, ils l’ont agrandi et l’endroit a servi pendant la 2ème guerre mondiale.
Par ailleurs, en descendant, nous verrons une petite exposition de comment ça se passait dans l’armée anglaise en ce temps-là, puis plus bas, les tunnels creusés pour la 2ème guerre mondiale. En fait, le rocher de Gibraltar est un véritable gruyère ! Ils avaient des réserves pour nourrir leur armée souterraine pendant un an, des cuisines, un hôpital… Bref, de quoi bien résister !
On continuera à descendre jusqu’au Moorish Castle, une ancienne place forte Maure. Sam a le courage de grimper tout en haut, les enfants et moi, on l’attend en regardant les tortues dans le bassin du jardinet….
Et nous descendons dans le centre-ville pour de bon, repasser la frontière et récupérer Wall-E !
Après plus de 21km et quasiment 1000 mètres de dénivelé, il est temps de trouver un endroit pour dormir (sans mât qui chante dans le vent ).
Vendredi
Aujourd’hui, c’est grasse matinée ! On récupère de notre folle journée à Gibraltar ! Le soleil toque à notre porte malgré le vent, et quelques chevaux curieux nous regardent mettre Wall-E au soleil pour le déjeuner et l’école.
À priori, Jarod a très hâte de faire son résumé ! À moins que ça ne soit un poisson d’avril ! Pendant les études studieuses des garçons, Sam part gravir la colline. Son téléphone arrive à s’accrocher au réseau marocain ! Résultat, il a droit à du hors forfait !
On sait bien que le pays n’est qu’à quinze kilomètres à vol d’oiseau mais quand même !
Pour manger, on part tout au sud, près de Tarifa qui est le point le plus au sud de l’Espagne ! Nous, on va sur la plage à côté ! On se met à l’abri du vent et chacun se pose ! Après le repas, les garçons commencent les châteaux de sable, tandis que Sam part à l’assaut des dunes. Et après, tous dans l’eau et finir par creuser plusieurs tunnels dans le sable.
La plage est grande et belle. Derrière nous, de magnifiques dunes blanches à admirer. Il n’y a pas grand monde, surtout des gens comme nous et… des sorties scolaires !
On profite de l’après-midi et on termine par rincer tout le sable et le sel grâce à une douche de plage pas très loin du parking.
Plus qu’à faire la route pour nous rapprocher de Séville (oui, car il paraît qu’on revient en Avril en France, genre un peu moins de trois semaines et qu’on est tout au sud de l’Espagne et qu’il paraît qu’on passe au Portugal entre-temps)
Samedi
On se lève avant le soleil ce matin (enfin à 5min près hein ) pour prendre la route pour Séville. On se gare sur un grand parking de terre battue, à côté du terrain de sport, à 20 min à pied du vieux centre-ville. Et c’est parti pour la marche !
Heureusement, il fait beau. Nous sommes samedi, et le matin, les rues fourmillent d’activité, les restaurants se préparent et les touristes commencent à affluer.
C’est sympa pour les vélos, il y a des pistes cyclables partout, bien délimitées. On atteint rapidement les rues piétonnes et jolies choses à voir. C’est un peu le bazar car la ville se prépare pour la semaine sainte. Il paraît que cela va regorger de festivités de toute part et de défilés. D’ailleurs, on voit même des gâteaux spéciaux dans les pâtisseries.
Bref, on arrive à la cathédrale (payante) et le réal Alcazar (payant aussi). Sur la place, de nombreuses calèches proposent de faire le tour de la ville aussi, et les orangers nous parsèment leur parfum quand on se promène dessous.
On se balade au gré des petites rues.
Au repas, on se pose près de la rivière et on regarde les sportifs faire de l’aviron, du paddle ou du canoë. On regarde les nombreux jeunes gens faire la fête, enterrements de jeune fille et de garçons. Il y en a masse en ce samedi !
Nous nous rendons ensuite sur la place de L’Espagne qui a accueilli l’exposition americano-ibérique de 1924. À cette occasion, ils ont construit un magnifique bâtiment, décoré de mosaïque. La musique, les danses, la joie est omniprésente. Et nous errons dans le parc non loin, tout en goûtant une des fameuses oranges qui pousse dans ces arbres décoratifs. Ouch ! Qu’elles sont acides !
On retourne petit à petit vers notre parking, en mangeant une petite glace sur le chemin du retour. Le soleil reste avec nous tout du long. On se pose à une demi-heure de route de là dans une aire récréative pour la soirée !
Dimanche
Ce matin, on se réveille tranquillement. Le soleil commence à darder ses rayons. Les garçons commencent leur journée par leur résumé de la semaine pendant que nous terminons de ranger.
Le hic, c’est qu’on se rend compte que la pompe fait des siennes. Elle ne fait plus son job automatiquement… Après des vérifications et du bidouillage, le diagnostic de Sam est sans appel : à priori, elle est en train de rendre l’âme !
Bon… il va falloir s’occuper de ça…
En attendant, on reprend quand même la route et on finit par trouver du pain dans une toute petite épicerie d’un petit village (une grande aventure aussi) !
On se rend à El Rocio en traversant une zone naturelle (complètement clôturée) et aucun animal ne sera venu nous saluer, tant pis !
On arrive enfin dans la ville de El Rocio. Et là, nous avons le droit à un changement radical : plus de bitume ! Les rues sont très larges et recouvertes de sable. Les calèches et les cavaliers vaquent dans les rues. Devant chaque maison, il y a une jolie véranda et des barres pour attacher son cheval.
Les boutiques proposent les costumes traditionnels de cavalerie, de belles bottes en cuir et pourquoi pas aussi une robe de flamenco ?
On flâne jusqu’au bord du lac où les flamants roses ont élu domicile. On les voit marcher tout en maintenant leur tête sous l’eau pour chercher à manger.
Les locaux proposent de faire des tours en calèche ou à cheval pour découvrir cette ville aux allures de farwest (enfin c’est peut-être le farwest qui s’est inspiré de ces petites villes espagnoles puisqu’ils ont conquis les Amériques par la suite. On est en droit de son demander).
Il faut savoir qu’à priori, lors des fêtes de la semaine sainte, la ville accueille plus d’un million de visiteurs alors qu’il y a bien peu d’habitants en comparaison. Cela doit être quelque-chose à voir !
Après notre petite balade, nous reprenons la route vers de nouvelles aventures !
Après notre sortie au Farwest Espagnol, on se dirige vers Palos de la Frontera. Il s’agit du port de départ du premier voyage de Christophe Colomb vers les Amériques.
Aujourd’hui, on y trouve exposées trois répliques en taille réelle des trois bateaux : la Santa Maria, vaisseau amiral qui se sera échoué sur des récifs, la Pinta, la plus rapide et la Niña, plus petite et plus légère qui deviendra le vaisseau amiral après la disparition de la Santa Maria.
Incroyable de penser qu’il y avait autant d’hommes sur ces bateaux, avec les vivres et l’eau en plus ! Ça ne devait pas être de la tarte quand il y avait des tempêtes !
On apprend d’ailleurs que les marins ont trouvé très intéressant les lits des indigènes rencontrés lors de ce premier voyage : les hamacs ! Avant, il n’y en avait point sur les bateaux !
En tout cas, tout le monde a bien apprécié la petite visite historique (7€50 le billet famille).
On se pose après Huelva pour ce soir au milieu des pins. Sam fait des crêpes avant notre entrée au Portugal, miam !