On regarde la carte ce matin, et on sait que l’on va quitter dans pas très longtemps les fjords de l’ouest….
On arrive près de la côte où se dépose le bois flotté de Sibérie. Il y a onze ans, au détour d’une balade pour observer une colonie de phoques, on avait trouvé une vertèbre de baleine. J’aurai aimé la ramener, mais ce n’était pas possible. Là, il y a une chance… A condition d’en trouver une !
C’est pourquoi on roule tout doucement le long de la route, observant les plages et dès qu’il y a beaucoup de bois flotté, on s’arrête ! Histoire de se dégourdir les jambes et de chercher ! On apercevra plusieurs colonies de phoques, malgré le fait que la côte est beaucoup plus peuplée que dans mon souvenir.
Enfin, on fera chou blanc en ce qui concerne l’os de baleine, mais au détour d’un fjord, on en apercevra une qui pêche paresseusement dans le coin ! On est très près ! C’est comme un ultime au revoir de cette nature sous-marine incroyable.
Mais il faut bien rouler et avaler les kilomètres après le repas.
On continue donc jusqu’à Varmahlid où se trouve une des rares églises en bois historiques qui possède un toit de tourbe. Bon, elle est fermée aujourd’hui, mais rien n’empêche de se gaver les yeux de son aspect mignon tout plein !
Puis, place au rendez-vous coutumier tant attendu par les garçons : un bassin d’eau chaude ! Alors, pour s’y rendre, il faut déjà marcher un peu en passant près de la cascade de Reykjafoss. La cascade est superbe et évidemment le lieu pas mal fréquenté. Le bassin se trouve non loin de la cascade, et ce sont les pierres brûlantes qui en chauffent l’eau. D’ailleurs, Esteban a malencontreusement posé son mollet contre la pierre dans l’eau, mais heureusement, la brûlure était très légère ! On barbote pour prendre le goûter, puis, vu le monde affluant, on décide de quitter les lieux.
On continue un peu la route, avec une étape près de Glaumbær, une ferme historique, à présent transformée en musée. Bien évidemment, vu l’heure, on ne peut plus y entrer, mais on peut quand même observer les toits de tourbe, et mettre des images sur les mots du livre que nous lisons en parallèle pour expliquer la vie des Islandais du temps jadis. Le soir étant très avancé, on trouve un endroit calme pour bivouaquer.