Who ! Nous sommes prêts en un temps record ce matin, même si cela s’explique par le fait que nous n’ayons aucune tente à démonter.
Après avoir de nouveau remercié les personnes qui nous ont accueillis, nous poursuivons jusqu’au parc national du Limpopo, qui prend de plus en plus d’importance touristiquement parlant. J’ai nommé le Mapungubwe National Park.
Ce parc, en plus d’être une réserve animale possédant quelques Big Five, est aussi un grand site archéologique. Et bien que le musée soit en reconstruction, il est possible de faire des randonnées à pieds, dans ce parc, pour aller à la rencontre des gravures témoins du passé.
Pour notre part, nous arpentons les pistes en voiture. Les rochers rouges sont superbes, ainsi que la forêt automnale qui donne des tons orangés à l’environnement. On croisera zèbres, éléphants, girafes, oréotragues, éland du Cap, tout ceci en petit nombre certes, mais dans un cadre magnifique.
Il est également possible à certains moments de descendre de voiture. Nous empruntons à un moment un chemin en bois sur pilotis, près des rives du fleuve, à travers des arbres de taille gigantesque pour observer la faune sauvage. Bien que nous ne verrons que quelques lapins et écureuils, le tour en vaut la chandelle !
Nous ferons une pause également au camping du parc pour apprécier le point de vue sur les frontières de trois pays : Afrique du Sud, Botswana et Mozambique se jouxtent à la manière de cours d’eau.
Le hasard a voulu que nous entrions dans ce parc lors d’un jour spécial : le tour de Tuli (en français dans le pays) est une course cycliste pour la bonne cause. En quatre jours, les candidats traversent les frontières, notamment le fleuve, portant leur vélo, et essayant d’éviter leurs habitants, les crocodiles. Les participants nous expliquent qu’ils aiment cette course pour l’adrénaline qu’elle propose. C’est vrai que ce n’est pas tous les jours que le défi de battre un lion à la course vous est proposé…
Nous irons jusqu’à l’autre bout du parc pour voir quelques éléphants, même si nous devons quitter l’endroit assez tôt pour nous préparer au Kruger, notamment au niveau alimentaire. Ce sont nos dernières courses, on sent que la fin du séjour approche, même si on ne veut pas trop y penser.
On profitera de la ville pour faire réparer un trou dans le pare-brise (fait par un gravier, sur une route goudronnée… c’est vraiment le monde à l’envers). Pas de Car-glass ici, et la réparation laisse une marque. On espère que ça ne se verra pas trop lors de la remise de la voiture…
On reprend la route jusqu’à Tshipise, un des derniers campings avant le Kruger. Et quel camping ! En compagnie de singes vervets, on ira se baigner dans une piscine remplie d’eau thermale à 40°C, parfait pour se détendre d’une longue journée ! On comprend pourquoi les sud-africains passent leurs vacances entières dans des campings, ces derniers sont de véritables hôtels niveau prestations, si ce n’est qu’on couche dans sa tente ou sa voiture !