Notre pause déjeuner n’aura pas duré longtemps que c’est déjà l’heure de notre second rendez-vous : balade en jeep dans les profondeurs du parc national.
On ne dirait pas comme ça au premier abord, mais la jeep, c’est sportif ! On est cahotés dans tous les sens, secoués en haut, en bas et sur les côtés… Pfiou. Il faut bien dire se tenir et je ne parle pas du pauvre passager à l’intérieur dans son siège défoncé qui affronte la chaleur du véhicule en plus (suivez mon regard !)
L’avantage, c’est que l’on va plus loin beaucoup plus vite, enfin si l’on peut dire.
On pourra apercevoir des biches et des cerfs, voire des buffles qui ne tardent pas à s’en aller sur notre passage, mais aussi deux rhinocéros unicornes. Si l’un était plutôt timide à se cacher dans les autres herbes, l’autre prenait tranquillement son bain et nous montrait son plus beau profil !
Nous ferons un arrêt à mi-chemin à la ferme aux crocodiles. (http://www.lafermeauxcrocodiles.com). Non, ce n’est pas le parc français dédié aux crocos, mais bel et bien l’action menée par ce dernier pour sauver le gavial, notre crocodile piscivore. Eh oui, en suivant les cours d’eau, notre reptile s’en va en Inde, mais à cause de barrage, il lui est impossible de remonter jusqu’au Népal. Si vous souhaitez plus d’informations, rendez vous sur cette page : Protection du gavial.
On pourra y voir nombre de bébés, tous étant dans des mares suivant leur âge. Ils y sont minuscules, jusqu’à atteindre des tailles impressionnantes ! La ferme recueille aussi les handicapés : ceux qui doivent survivre malgré une mâchoire en très mauvais état notamment.
Enfin, c’est l’heure de repartir. On en profitera pour voir de nouveau quelques buffles, cerfs et consorts. Un caméléon pointe le bout de son nez également.
Et l’événement…. Alors que la jeep s’apprêtait à descendre une pente assez raide, voilà qu’en face de nous se dresse… un éléphant sauvage ! Notre conducteur n’a pas attendu son reste : marche arrière à fond, demi-tour et la jeep est partie en trombe mettant le plus de distance possible entre l’animal et nous. En effet, dans cette région, il semblerait que les éléphants sauvages, bien rares, aient tendance à charger plutôt que tout simplement nous éviter… De quoi réveiller tout le monde après cette balade plus éprouvante que la simple marche à pieds !
Le safari aura duré 4 heures mine de rien, et c’est avec joie que nous profitons de la douche de notre hôtel pour se débarrasser de la poussière. On profitera de la soirée en faisant un peu de shopping et mangera de la soupe à la tomate avant de nous coucher. Demain, on va devoir se lever tôt encore une fois !